mardi 28 mars 2017

Toute première fois

Je devais faire une histoire pour un "concours" avec des mots imposés...

Militaire
Souterrain
Bandeau
Effleurer

Ce ne fut pas simple pour ma part de créer de toutes pièces une histoire..
Il y a dedans certaines choses réelles... Je ne vous dirai pas quoi!

J'espère que la lecture vous sera bonne...


Se retrouver avec lui dans ces caves parisiennes qui vont être les témoins de mes supplices et délices, je ne l'aurai jamais imaginé quand je l'ai vu s’asseoir près de moi en ce jour ensoleillé. 

Lui, beau, grand, brun ténébreux, comment ne pas flasher lorsque son regard s'est attardé sur moi?

Ce bel inconnu, militaire, qui en un regard m'a définitivement conquise.

Un sourire
Un café partagé
Le coup de foudre… L'évidence que c'est lui... Que c'est Nous.

Un baiser échangé qui a fini par des caresses enflammées dans sa voiture...
Dégoulinante de cyprine, je filais me préparer impatiente déjà de retrouver  Galan le soir même, pour cette soirée spéciale m'a-t-il dit avec son sourire ravageur.

Vêtue d’un corset faisant ressortir avec sensualité les courbes généreuses de ma poitrine, accompagné d’une petite jupe noire, de collants, de bottines et sans aucun sous-vêtement devraient suffire à éveiller son intérêt pour moi. Du moins je l'espère.

En descendant les escaliers du souterrain qui menaient à la soirée, j'avais l'impression de me retrouver dans les entrailles de Paris. Nous étions hors du temps... Je le comprendrais bien plus tard.

Plus nous approchions, plus la musique était forte, on y percevait cependant quelques gémissements, des cris et des claquements...

Mes yeux ne savaient plus où se poser, il y avait devant moi une superbe valse de fouets qui faisaient crier en cœur deux superbes femmes nues, attachées à des croix en bois. 

Timidement, je me collais à Galan, sa main se posait sur ma nuque, sans un mot, juste par la pression de ses doigts, il me fit le suivre. Nous nous retrouvâmes dans une sorte de petite pièce ouverte, avec sur un côté une grille en fer qui donnait sur une autre pièce où des gens discutaient.

Un homme était assis de dos tout contre la grille.
Galan se rapprocha de moi, je ne pouvais m'empêcher de plonger dans son regard, sa bouche effleura la mienne, je me sentis frémir.

Tout en m'embrassant, il sortit de la poche de son pantalon un bandeau. Son sourire puis son regard devint sombre et je me retrouvais dans l'obscurité la plus totale. Mais je n'avais pas peur, je le sentais là... Son odeur m'envahissait, sa voix me berçait autant qu'elle m'excitait et éveillait en moi un côté que je ne me connaissais pas.

Galan, guida mes mains jusqu'aux barreaux en fer et me demanda de les tenir et de ne pas les lâcher tant qu'il ne me le dirait pas. Il défit lentement mon corsage et je me retrouvais nue, sentant la froideur du fer contre ma peau.

Un baiser dans mon cou, je l’entendis me murmurer à l'oreille " que les jeux commencent ma douce", mon cœur se mit à battre fort dans ma poitrine.
Au premier coup de martinet, mes doigts s'accrochèrent un peu plus fort aux barreaux. Mais je ne pouvais m'empêcher de frissonner de plaisir à chacun de ses coups. C'est comme si, son martinet me prenait toute entière dans ses bras. Une sensation de chaleur m'envahissait doucement. Je découvris enfin ce qu'il entendait par supplice et délice... Car Galan alternait sensuellement caresses et coups...

Soudain, je sentis des doigts effleurer le dessus de ma poitrine, pendant que Galan caressait mes fesses et mon dos. Mon cœur battait à m'en rompre la poitrine. Mais je ne lâchais pas les barreaux et me laissais aller à ces caresses inconnues.

Ma peau devenait plus chaude, plus frémissante et un feu me brûlait de l'intérieur intensément.
Les doigts de l'inconnu devenaient plus habilles et s'amusaient à serrer mes tétons puis à les tordre et à m'en faire crier d’un délicieux supplice).

Galan voyant mes fesses bouger langoureusement, il vit un appel qu'il ne pouvait ignorer.
Il se colla à moi. Tout en me mordant, il m'écarta un peu plus les jambes et avec une de ses mains arracha mon collant pour avoir accès à mon intimité.

- Tu mouilles déjà comme une bonne chienne !

Je me sentais chienne, salope, femme aimante et offerte à cet homme que j'aimais déjà plus que de raison.

Ces mains inconnues n'ont pas arrêté de me caresser les seins, de les pincer pendant que Galan frottait son sexe tout contre mes fesses qui ne pouvaient rien faire d'autre que de se tendre plus vers lui...

J'étais languissante, gémissante, suppliante qu'il me prenne là... Devant tous qu'importe mais qu'il me prenne.

Il me pénétra enfin, délicatement, doucement.... Jusqu'au plus profond de mon être. Je soupirai de plaisir, à chacun de ses coups je fondais en de longs gémissements qui n'avaient de fin que lorsqu'il mettait ses doigts dans ma bouche.

Son souffle sur moi me rendait folle, aussi folle que son membre dur comme de la pierre qui prenait tout en moi avec autant de force que de douceur. Il était au tréfonds de mon intimité et je ne voulais plus qu'il en sorte, si ce n'est pour y revenir encore et toujours plus fort.

Je fus prise de tremblements, je ne pensais plus à rien. Une vague de chaleur envahit mon sexe dont la cyprine coulait à petit flot maintenant le long de mes cuisses…  Mon ventre était comme un magma en fusion. Je jouis dans un hurlement rauque que je ne pus maîtriser tant il sortait de mes tripes.

Tout s'arrêta, d’un seul coup. Galan était en moi. Haletant, comme je l'étais aussi. Il se plaqua contre moi, je sentis ses dents si fortement me mordre que j’ai cru qu’il m’arrachait un bout de chair. J’entendis un son lourd, un gémissement presque animal, c’était lui… Il me serrait fort tout en jouissant. Pour la première fois de ma vie, je sentais un homme jouir en moi. Malgré l’état de ma chatte dégoulinante, je sentais les battements de son sexe dans le mien. Galan prit mes mains dans les siennes… Doucement il sortit de moi, puis me tourna vers lui.

Le bandeau sur mes yeux tomba. Je contemplais son beau visage en sueur, son regard était redevenu clair et doux. Il m’embrassa avec ardeur et tendresse… Juste avant de quitter cette pièce, je ne pus m’empêcher de regarder vers la grille….
L'inconnu et ses doigts habilles et tortueux avait disparu. La soirée était finie. Nous étions les derniers à partir. Jamais je ne saurai à qui appartenaient ces mains qui ont laissé mes seins bouillants et aussi sensibles.

Je reste avec lui dans cette bulle, c'était si bon d'être hors du temps avec mon bel âtre.

Dans les bras de mon tendre tortionnaire, je rentre à son hôtel. Sur le lit est posé une superbe cravache et des menottes.

A son sourire, je comprends que notre nuit n'est pas finie.

- Mais d'abord, il te faut une bonne douche ma jolie petite chienne, me dit-il en passant autour de mon cou, une laisse en chaîne.

Je le suis,
Docile,
Curieuse,
Excitée par ce beau militaire croisé sur une terrasse de café....

Un sourire n'est jamais anodin.... N'est-ce pas?

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